l'or vert - écologie libertaire - 2013


LE PROJET GROTHENDIECK DU CLAP

Par Jean-Pierre Olivesi


Présentation du film
L'ESPACE D'UN HOMME de Hervé Nisic

Le jeudi 18 avril 2013

Au Cinéma Les Variétés – Marseille

Les retrouvailles occasionnées par le quarantenaire de la constitution du réseau CLAP/OR VERT ont aussi permis de nouvelles rencontres, notamment par le « canal » Survivre et Vivre.

Notre ami Jérôme Manuceau était dans les années 70 le représentant de ce mouvement à Marseille. C'est en recherchant des contacts que nous avons connu Céline Pessis, jeune doctorante et auteur d'un ouvrage (à sortir et très attendu) sur S&V. Elle s'est associée à notre groupe et nous a appris qu'Hervé Nisic avait réalisé un documentaire sur Alexandre Grothendieck, mathématicien d'exception qui fut en 1970 le fondateur de S&V, et que Jérôme avait bien connu « à l'époque ». Céline a pu convenir avec Hervé d’un rendez-vous pour que nous visionnions son film. Et c'est ainsi qu'en juillet 2012 le « Projet Grothendieck » du CLAP a pris son cours. Grâce à la coopération de l'équipe du cinéma Les Variétés, animée par Agnès et Linda, le CLAP a pu organiser le 18 avril 2013 une soirée-débat sur Grothendieck avec la présentation en avant-première de L'espace d'un homme, en présence d'Hervé Nisic, Jérôme Manuceau, Céline Pessis et Jean-Paul Malrieu (physicien, ancien membre de S&V). La grande salle des Variétés était bien garnie (une bonne centaine de spectateurs), les témoignages et le débat riches et argumentés (écouter et voir sur le lien : http://concubit.free.fr/or_vert/ l'enregistrement du débat et les photos de Serge Panarotto). En fin de soirée, les échanges se sont prolongés dans une atmosphère des plus conviviales. Pour l'Or Vert, Hervé Nisic a bien voulu répondre à nos 13 (13, comme Marseille et 2013) questions sur son film pour mieux découvrir encore l'espace d''Alexandre Grothendieck, qui vit aujourd'hui retiré dans le sud-ouest de la France, en un lieu tenu secret, où il poursuit, « au-delà de l'infini », peut-être, ses recherches mathématiques et sa quête spirituelle de vérité(s).


Jean-Pierre Olivesi


affiche    flyer recto    flyer verso


Écouter le débat (47 mn)

Malrieu et Pessis    Manuceau et Nisic   




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ENTRETIEN : 13 QUESTIONS À HERVÉ NISIC


Propos recueillis par Jean-Pierre Olivesi


1) Comment est né le projet de ce film documentaire sur Alexandre Grothendieck ?

Dès 2002, une connaissance, du monde des mathématiques, m'avait suggéré de m'intéresser à Alexandre Grothendieck. J'ai donc commencé à me documenter et à élaborer un projet allant dans ce sens, avec la société de production Atopic, mais les choses en sont restées là faute d'accueil positif des chaînes de télévision. Le projet a été réactivé en 2008/09 avec Galactica, (un groupe de producteurs qu'Atopic avait intégré entre temps) et cette fois la démarche (à laquelle j'avais continué à travailler) a pris corps.


2) Connaissais-tu la collection À Contre-temps ? Quelles autres "personnalités" la composent ?

À ce moment-là, non ; mais c'est dans ce cadre que s'inscrivait mon documentaire, et je connaissais déjà des réalisateurs qui y participaient, comme Marie-Dominique Delhsing, qui y a réalisé le film sur Pierre Rabhi (*).

(*) Pierre Rabhi est entre autres le fondateur du Mouvement pour la Terre et l'Humanisme appelé ensuite Mouvement Colibris, sujet de l'article de Christine (avec dessins d'Eric Cartier) dans ce numéro de l'Or Vert. Il est aussi amusant de noter que ce film était justement au programme des Variétés à cette période et que Marie-Dominique Delhsing l'a présenté le 3 mai dernier.


3) Peux-tu nous résumer le making of de L'espace d'un homme (documentation, recherche de contacts, de lieux et de témoignages, tournages, montage et anecdotes...) ?

La première phase a été consacrée à rechercher, notamment sur l’internet et à partir d'indications de quelques personnes qualifiées, le maximum d'informations sur Grothendieck, par exemple recenser les mathématiciens qui avaient travaillé à ses côtés, qui se sont inspirés de ses recherches, de ses méthodes et systèmes.

Pour sa vie, j'ai surtout puisé dans la biographie écrite par Winfried Scharlau, éditée seulement en allemand sous le titre Anarchy et qui couvre sa vie jusqu'en 1960, depuis ses parents, sa jeunesse, ses études jusqu'à son entrée dans la sphère des mathématiciens. J'ai aussi eu accès aux multiples documents réunis par le Grothendieck Circle (*) : écrits mathématiques et personnels (Semailles et Récoltes, La Clef des Songes...), collection des Survivre et Vivre…

(*) lien internet http://www.math.jussieu.fr/~leila/grothendieckcircle/index.php

Deux des responsables de cette association, Pierre Alexandre Lochak et Leïla Schneps sont interviewés dans L'espace d'un homme.

La phase suivante a consisté à prendre contacts et rendez-vous : le premier a été avec Yves Cochet qui avait mentionné Grothendieck dans la préface d'un de ses livres sur la décroissance, puis des mathématiciens qui ont été proches de Grothendieck, comme Deligne ou Demazure, puis beaucoup d'autres témoins soit du passé écologiste soit de son passé mathématicien. Ils ne figurent pas tous dans le documentaire, mais tous ont contribué à ma meilleure connaissance de Grothendieck, et donc à l'architecture du film réalisé. Céline Pessis (*) m'a beaucoup aidé en m'ouvrant les notes prises dans les entretiens qu'elle avait réalisés pour son mémoire sur Survivre et vivre.

La troisième phase a duré une quinzaine de jours pour effectuer de la manière la plus économique l'ensemble des déplacements vers le centre puis le sud du pays. Nous avons, mon assistant Frédéric Woirgard (journaliste et "matheux") et moi, sillonné en voiture la "France profonde", suivant un itinéraire établi avec le précieux concours de Céline (*) pour rencontrer des personnes ayant côtoyé Alexandre Grothendieck à diverses périodes de sa vie, et filmer des lieux où il fit escale. S'est joint à nous, dans le sud, pour la dernière partie de ce périple, Eric Woljung, journaliste et poète qui témoigne dans L'espace d'un homme sur le sens de la quête vers Alexandre Grothendieck. (**)

(*) Céline Pessis, doctorante en Sciences Humaines, dont le livre Survivre et Vivre Critique de la science - Naissance de l'écologie (prochainement édité par L'échappée) est présenté dans l'Or Vert.

(**) Son interview a été recueillie à domicile, au retour de ces déplacements, auxquels il se réfère par allégories.

Pour la réalisation, il y a eu deux chantiers bien distincts : les lieux, images d'archives, rencontres et témoignages d'une part, et d'autre part, ce que j'appelle des "images calculées"

Le premier "chantier" a été surtout une affaire de sélection des plans parmi les 40 heures de rushes tournés et de leur montage : comment agencer ces images et ces sons, quelle forme, quel rythme, quelle architecture donner au film ?

Pour les "images calculées", il s'agit de re-créations audiovisuelles de travaux de Grothendieck sur la géométrie algébrique, constructions d'images de synthèse à partir de prises de vues d'objets ou graphismes réels

En fait, tout au long du projet, j'ai été en situation de recherche : recherche d'informations biographiques, de personnes, de lieux, d'images, de mises en forme visuelle d'une représentation des cheminements et découvertes mathématiques et spirituels d'Alexandre Grothendieck.

J'ai parfois rencontré des échecs dans mes recherches ou des déconvenues dans certaines étapes, comme par exemple au Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire. Le rendez-vous au collège Cévenol avait été soigneusement préparé et les objectifs fixés. Alexandre Grothendieck y avait été scolarisé de 1942 à 1944 pour finir ses études secondaires et passer le bac, et je comptais filmer les lieux que l'adolescent qu'il était avait alors fréquentés. Malheureusement, une fois sur place, je me suis trouvé face à un proviseur surexcité, manifestement surbooké et dépassé par les événements, et avec qui, en guise d'accueil, notre conversation s'est limitée à un "Filmez ce que vous pouvez, au revoir !" ; sur ce, il a tourné les talons… Peut-être y retournerai-je pour de nouvelles prises mieux appropriées en vue d'une version longue de L'espace d'un homme ?


4) Avais-tu une conception bien arrêtée de la construction du documentaire, ou l'as-tu structuré à partir des rushes une fois les tournages achevés ?

Non, comme à mon habitude, je n'avais pas d'idée arrêtée sur la structure finale du film au moment du tournage… Mais en revanche, pour le montage, qui a duré deux mois, tout s'est déroulé d'une manière très ordonnée, comme si les séquences s'enchaînaient d'elles-mêmes en continuité, naturellement…


5) Connaissais-tu bien Grothendieck, ou l'as-tu découvert au fur et à mesure des rencontres et des lectures ?

Je ne le connaissais que par les recherches documentaires préparatoires du film et, depuis, je n'ai cessé de découvrir encore et encore les multiples facettes qui le caractérisent. Et cela continue…


6) Quelle est la référence de la première séquence relative à "la fleur de lotus de la loi sublime" ?

La référence est le mantra Nam-Myoho-Renge-Kyo (1253) du Maître bouddhiste Nichiren.

Alexandre Grothendieck a accueilli les premiers moines bouddhistes arrivés en France et a beaucoup contribué à l'édification de leur premier temple. Dans le bouddhisme zen japonais, il est reconnu par certains comme un véritable Maître spirituel.


7) De l'intervention introductive de Céline à la dernière de Leïla Schneps, on ne cesse de "pénétrer" l'espace de Grothendieck, mais son mystère reste entier, et on en vient pourtant à partager la certitude de Leïla du sens de la vie de Grothrndieck. As-tu monté ton film à cette fin ?

L'espace d'un homme s'ouvre sur un mystère, et il s'achève en un autre mystère. Grothendieck a consacré sa vie à bâtir son univers, mathématique et spirituel, mais en s'écartant peu à peu de son expérience humaine qui lui apparaissait comme imprégnée du Mal, du Diabolique... Le film n'est ni une biographie, ni un portrait. Il s'agit plus d'une tentative d'approche d'Alexandre Grothendieck autour de cette question : que peut-on partager avec cet homme ? Un peu de son espace…


8) Pour la bande originale, il y a une grande variété de musiques qui participe bien à la multidimensionalité de "l'espace" ; avais-tu déjà travaillé avec Didier Aschour, le compositeur ? Comment avez-vous procédé ?

Oui, j'avais déjà travaillé avec Didier Aschour: la première fois, c'était pour une chorégraphie, à Barcelone.

Pour L'espace d'un homme, je lui ai présenté les différentes thématiques abordées dans le film, et il m'a adressé toute une gamme de compositions parmi lesquelles j'ai choisi plusieurs extraits. Je lui ai demandé, pour certaines séquences, pour certains plans, quelques compléments, par exemple pour la deuxième intervention d'Éric Woljung, une musique dans le style un peu psychédélique, répétitive, un peu road-movie du début des années 70, pour un travelling avant sur une route boisée, évoquant une quête, une échappée vers de nouveaux horizons…


9) Comment as-tu procédé pour accéder au lieu de résidence de Grothendieck et comment s'est déroulée votre rencontre, qui démontre que la complexité d'une vie de recherche et l'isolement n'excluent pas la simplicité d'un homme ?

Son lieu de résidence est tu par ceux qui, comme moi désormais, le savent. J'ai pu le situer, peu avant mon départ vers le sud, grâce à des indices donnés, comme des gages de confiance, par quelques personnes rencontrées. Une fois sur place, j'étais à une vingtaine de mètres de sa maison, que je gardais hors champ, à filmer les alentours en plans fixes et lents panoramiques, pour recréer l'atmosphère de son environnement. J'avais décidé de ne pas sonner à sa porte, mais il est sorti de manière tout à fait inattendue pour moi.

Dès que je me suis rendu compte qu'il était sorti (savait-il que quelqu'un allait passer ?), j'ai posé ma caméra au sol (sans prendre le temps de l'arrêter) pour lui montrer que je n'avais pas l'intention de le filmer, dans le respect de son choix de rester à l'écart du monde public, de n'être plus vu… Et j'ai marché vers lui. Nous avons conversé très simplement pendant quelques minutes de chaque côté de son portail. Il m'a posé des questions sur mon projet, sur les personnes que j'avais vues, et indiqué, comme on l'entend à la fin du film, qu'il poursuivait ses recherches mathématiques, pour les sciences…


10) Tu nous as dit avoir encore 40 heures de tournage et qu'un long métrage était en cours de production. Nous n'en avons donc vu (mais avec un grand plaisir, et on en redemande !) "qu'une" méga-bande-annonce. Où en es-tu ? Sera-ce une version longue, dans les mêmes rythme et esprit, mais enrichie, ou une version déconstruite/reconstruite ? Enfin bref, tu effaces ou tu n'effaces pas ?

Un film, c'est un peu comme un iceberg : on n'en voit que la partie émergée, la petite partie choisie dans le grand volume des rushes disponibles. Le choix du mode de montage, du rythme donné, dépend beaucoup, surtout pour un documentaire, de la durée.

Dans la version actuelle (52 minutes), il y a deux phases distinctes dans la composition du film, un peu comme dans une fusée à deux étages : lancement, puis orientation. La rupture, le "décrochage", survient à la fin de l'intervention du compositeur mathématicien François Nicolas, pour entrer dans la deuxième phase, par le plan-séquence au Collège de France (avec cut au noir et entrée musicale en saccadé) et en voix off une citation du curriculum vitæ de Grothendieck qui marque une radicalisation dans ses engagements.

La version longue aura trois voire quatre étages, ce qui exigera une toute autre organisation structurelle. Ce sera donc un autre montage, pour un autre film. (*)

(*) En espérant que la "bande annonce" que nous avons vue figurera en bonus sur les DVD et Blu Ray à venir ?


11) Tu as une filmographie abondante et très variée. Peux-tu nous en détailler les différentes phases et expériences, les thèmes que tu as cultivés (la danse, par exemple), et pourquoi tu te consacres désormais beaucoup au documentaire ?

J'ai longtemps pratiqué l'Art Video, jusqu'en 95, où j'ai commencé à me consacrer au documentaire, après le film que j'ai tourné pendant le siège de Sarajevo (La hauteur du silence). En fait, depuis 2000, je mène de pair ces deux activités.

J'avais créé en 84 EX NIHILO, société de production vidéo consacrée à la création et à l'expérimentation. Nous avions produit pour Canal+ dans le cadre des émissions Avance sur Image. Je l'ai quittée en 93, mais elle continue de produire, et à grande échelle.

Je travaille régulièrement avec une danseuse et chorégraphe, Satchie Noro, pour tourner, à raison de deux rendez-vous par an, des improvisations Danse & Video en des non-lieux, locaux délabrés, espaces à l'abandon… Cette série s'intitule No place to dance.

Depuis 2004, et c'est en cours indéfiniment, je réalise Nos Vies à partir de photos portraits envoyées par qui le désire ou prises à leur demande, photos que j'agence dans une chaîne (8 à 9 heures à ce jour), présentée en fragments, pour correspondre à la manière dont on peut voir les films sur l’internet. J'ai aussi en montage un film tourné en 1990 au Chili dans une zone désertique où restent des villes fantômes, bâties autour de mines d'exploitation de salpêtre et laissées à l'abandon dans les années 30.


12) Tu réalises en ce moment un documentaire sur l'exploitation du gaz de schiste, sujet polémique s'il en est ; quel est ton angle d'approche ?

Ce documentaire visera surtout à donner de véritables arguments scientifiques que chaque parti devra prendre en compte dans le cadre d'un débat contradictoire.


13) Enfin, que retires-tu de cette diffusion de L'espace d'un homme en salle à Marseille, sur tous les plans ?

Je tiens vraiment à remercier le CLAP et Les Variétés pour avoir permis à L'espace d'un homme d'avoir pris son essor en grand (écran).

Le travail d'organisation a rendu cette soirée chaleureuse et riche. C'est pour moi la première rencontre du film avec son public. Et je vous en remercie profondément.

Que l'esprit de Shourik, sa ténacité, sa vision nous accompagnent !




Site des films documentaires de Hervé Nisic http://herve.nisic.free.fr pour voir le film NOS VIES ou pour y participer : http://nosvies.nisic.org une page d'accès rapide aux infos mondiales  : http://herve.nisic.free.fr/nouvelles.du.monde.html





Florilège :
13 des messages écrits à la suite de la projection de L'espace d'un homme d'Hervé Nisic

L'équipe des Variétés a été ravie d'accueillir cette superbe soirée de Clap 73 autour du magnifique documentaire « L'espace d'un homme ». Peut-être à bientôt pour de nouvelles aventures!!!

(Agnès)

*

Alexandre Grothendieck, connu, attendu mondialement, sur les Mathématiques, et l'Écologie, dit Non et « disparaît ».

Devons-nous toujours être présents, acquiescer, en somme ??

(anonyme, venue par hasard à cette rencontre)

*

Bel Hommage à un homme libre

(Andy)

*

Très beau film que j'essaierai de faire connaître autour de moi

(Arnaud)

*

On a envie d'en savoir plus ! Belles images, quel homme !

(Anne-Marie)

*

Belle soirée, en espérant que d'autres suivront.

(Nelly & Marc)

*

Merci pour ce beau film, les rencontres qu'il a permises, les débats qu'il suscite, … On espère voir la version longue diffusée bientôt dans les villages !

(Céline)

*

Merci beaucoup pour ce documentaire original sur un personnage original que je ne connaissais pas du tout. Je suis curieuse de voir la version longue qui gardera j'espère, la qualité des images, très belles et poétiques.

(Yolande)

*

Passionnante soirée où le passé revenait affluer.

(Jean-Pierre)

*

Beau film sur cet homme à part, poésie, aventures, et… à quand la vraie fin ?

(Hubert)

*

Documentaire et soirée-débat fort instructifs et laissant songeur sur l'évolution de ces trente dernières années.

Merci pour ces images et surtout d'avoir éclairé et fait un peu revivre pour nous ce personnage un peu extrême dans sa recherche de vérité et de justice. Grothendieck est heureusement inclassable, mais cela fait du bien de savoir qu'il existe encore

(Hélène)

*

Un petit mot pour remercier l'association CLAP d'avoir aidé à la diffusion de ce film. J'ai, moi aussi (car je n'ai pas été la seule !) trouvé le ton très juste et j'ai passé un merveilleux moment.

Je ne suis pas restée au bar mais le cœur y était. MERCI !

(Lise)

*

Quelle surprise ! Il se trouve que je nourris depuis toujours une révérence totale à Alexandre Grothendieck et un engagement personnel mais total pour l'écologie. (…)

Passionnant.

(Thierry)




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